Chantier 23 PRÉVENTIF- Saint-André-les-Vergers

Chantiers archéologiques 

Aube


Saint-André-les-Verger,

« ZAC d'Echenilly Tranche 1 »


Habitat mérovingien et moderne


Époques :

  • Bronze final
  • Haut Moyen Âge
  • Temps modernes


Aube


Saint-André-les-Vergers,

« ZAC d'Echenilly Tranche 1 »


Habitat mérovingien et moderne

 

Époques :

  • Bronze final
  • Haut Moyen Âge
  • Temps modernes

Aube


Saint-André-les-Vergers,

« ZAC d'Echenilly Tranche 1 »


Habitat mérovingien et moderne
 

Époques :

  • Bronze final
  • Haut Moyen Âge
  • Temps modernes


La fouille de la ZAC d'Echenilly Tranche 1 s'est déroulée du 29 mars au 19 mai 2010 suite à un diagnostic mené par Gilles Deborde (Inrap) entre le 10 et le 17 juin 2008 sur la commune de Saint-André-les-Vergers, l'aménageur étant l'OPAC de l'Aube.

La découverte d'une nécropole et d'éléments d'habitat mérovingien ont été les éléments déclencheurs de la prescription. La fouille concerne une superficie de 6 400 m² et ne traite que de la zone d'habitat, la nécropole étant fouillée par la société Archeosphère et faisant l'objet d'une autre prescription. Au final, trois périodes d'occupation se succèdent puisque la fouille a permis de mettre au jour des structures protohistoriques, mérovingiennes et modernes.

La période protohistorique est très peu documentée. Elle ne consiste qu'en deux structures isolées, à rapprocher probablement avec une structure du Bronze final IIa découverte lors du diagnostic.

Les structures mérovingiennes se scindent quant à elles en deux phases d'occupations datées du deuxième quart du VIe au début du VIIe siècle (Mérovingien Ancien 2 – Mérovingien Ancien 3, soit entre 530 et 600/610). Après fouille, il s'avère que la nécropole n'est pas synchrone avec la partie habitat mérovingien. Elle est datée des IIIe/IVe siècles. Les deux phases sont caractérisées par six bâtiments sur poteaux, deux bâtiments excavés, trois fonds de cabane, huit puits (dont l'un présentait un cuvelage en pierres), un silo, quatre foyers ainsi qu' un réseau fossoyé peu présent. Chaque phase dispose d'au moins un de chacun de ces éléments. Cependant le mobilier céramique indigent a restreint les possibilités d'affinage de la datation, de nombreuses structures ne sont par conséquent pas attribuées formellement à une des trois périodes.

La période moderne (du XVe au XVIIIe siècles) est représentée par trois fossés ainsi que par des substructions en dur (fondations de piliers en craie) qui sont à rapprocher d'une cave maçonnée fouillée lors du diagnostic ainsi que de solins de craie observés au nord et au sud de la zone sondée par G. Deborde.

Le caractère remarquable de ce site provient de sa datation. En effet très peu de sites dans l'Aube et a fortiori en Champagne-Ardennes ont livré des vestiges d'habitat mérovingien attribuables au VIe siècle. La majeure partie des autres sites renseigne plutôt sur les VIIe et VIIIe siècles et la période carolingienne, jusqu'aux Xe et XIe siècles. Le VIe siècle est quant à lui plutôt représenté par des nécropoles. Le site de Saint-André-les-Vergers apporte donc un éclairage supplémentaire bienvenu sur une période mal représentée pour l'instant, même si ses faibles dimensions et les carences en mobilier et en traces d'artisanat limitent sensiblement l'apport aux connaissances.



Stéphane Leplus, Responsable d'opération

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Responsable d'opération :

Stéphane Leplus

 

Superficie :

6 400 m2


Aménageur :

OPAC de l'Aube


Rapport final d'opération :

Rapport disponible auprès de la DRAC Grand Est, Service Régional de l'Archéologie

 

La fouille de la ZAC d'Echenilly Tranche 1 s'est déroulée du 29 mars au 19 mai 2010 suite à un diagnostic mené par Gilles Deborde (Inrap) entre le 10 et le 17 juin 2008 sur la commune de Saint-André-les-Vergers, l'aménageur étant l'OPAC de l'Aube.

La découverte d'une nécropole et d'éléments d'habitat mérovingien ont été les éléments déclencheurs de la prescription. La fouille concerne une superficie de 6 400 m² et ne traite que de la zone d'habitat, la nécropole étant fouillée par la société Archeosphère et faisant l'objet d'une autre prescription. Au final, trois périodes d'occupation se succèdent puisque la fouille a permis de mettre au jour des structures protohistoriques, mérovingiennes et modernes.

La période protohistorique est très peu documentée. Elle ne consiste qu'en deux structures isolées, à rapprocher probablement avec une structure du Bronze final IIa découverte lors du diagnostic.

Les structures mérovingiennes se scindent quant à elles en deux phases d'occupations datées du deuxième quart du VIe au début du VIIe siècle (Mérovingien Ancien 2 – Mérovingien Ancien 3, soit entre 530 et 600/610). Après fouille, il s'avère que la nécropole n'est pas synchrone avec la partie habitat mérovingien. Elle est datée des IIIe/IVe siècles. Les deux phases sont caractérisées par six bâtiments sur poteaux, deux bâtiments excavés, trois fonds de cabane, huit puits (dont l'un présentait un cuvelage en pierres), un silo, quatre foyers ainsi qu' un réseau fossoyé peu présent. Chaque phase dispose d'au moins un de chacun de ces éléments. Cependant le mobilier céramique indigent a restreint les possibilités d'affinage de la datation, de nombreuses structures ne sont par conséquent pas attribuées formellement à une des trois périodes.

La période moderne (du XVe au XVIIIe siècles) est représentée par trois fossés ainsi que par des substructions en dur (fondations de piliers en craie) qui sont à rapprocher d'une cave maçonnée fouillée lors du diagnostic ainsi que de solins de craie observés au nord et au sud de la zone sondée par G. Deborde.

Le caractère remarquable de ce site provient de sa datation. En effet très peu de sites dans l'Aube et a fortiori en Champagne-Ardennes ont livré des vestiges d'habitat mérovingien attribuables au VIe siècle. La majeure partie des autres sites renseigne plutôt sur les VIIe et VIIIe siècles et la période carolingienne, jusqu'aux Xe et XIe siècles. Le VIe siècle est quant à lui plutôt représenté par des nécropoles. Le site de Saint-André-les-Vergers apporte donc un éclairage supplémentaire bienvenu sur une période mal représentée pour l'instant, même si ses faibles dimensions et les carences en mobilier et en traces d'artisanat limitent sensiblement l'apport aux connaissances.


Stéphane Leplus, Responsable d'opération


Responsable d'opération :

Stéphane Leplus

 

Superficie :

6 400 m2


Aménageur :

OPAC de l'Aube



Rapport final d'opération :

Rapport disponible auprès de la DRAC Grand Est, Service Régional de l'Archéologie

La fouille de la ZAC d'Echenilly Tranche 1 s'est déroulée du 29 mars au 19 mai 2010 suite à un diagnostic mené par Gilles Deborde (Inrap) entre le 10 et le 17 juin 2008 sur la commune de Saint-André-les-Vergers, l'aménageur étant l'OPAC de l'Aube.

La découverte d'une nécropole et d'éléments d'habitat mérovingien ont été les éléments déclencheurs de la prescription. La fouille concerne une superficie de 6 400 m² et ne traite que de la zone d'habitat, la nécropole étant fouillée par la société Archeosphère et faisant l'objet d'une autre prescription. Au final, trois périodes d'occupation se succèdent puisque la fouille a permis de mettre au jour des structures protohistoriques, mérovingiennes et modernes.

La période protohistorique est très peu documentée. Elle ne consiste qu'en deux structures isolées, à rapprocher probablement avec une structure du Bronze final IIa découverte lors du diagnostic.

Les structures mérovingiennes se scindent quant à elles en deux phases d'occupations datées du deuxième quart du VIe au début du VIIe siècle (Mérovingien Ancien 2 – Mérovingien Ancien 3, soit entre 530 et 600/610). Après fouille, il s'avère que la nécropole n'est pas synchrone avec la partie habitat mérovingien. Elle est datée des IIIe/IVe siècles. Les deux phases sont caractérisées par six bâtiments sur poteaux, deux bâtiments excavés, trois fonds de cabane, huit puits (dont l'un présentait un cuvelage en pierres), un silo, quatre foyers ainsi qu' un réseau fossoyé peu présent. Chaque phase dispose d'au moins un de chacun de ces éléments. Cependant le mobilier céramique indigent a restreint les possibilités d'affinage de la datation, de nombreuses structures ne sont par conséquent pas attribuées formellement à une des trois périodes.

La période moderne (du XVe au XVIIIe siècles) est représentée par trois fossés ainsi que par des substructions en dur (fondations de piliers en craie) qui sont à rapprocher d'une cave maçonnée fouillée lors du diagnostic ainsi que de solins de craie observés au nord et au sud de la zone sondée par G. Deborde.

Le caractère remarquable de ce site provient de sa datation. En effet très peu de sites dans l'Aube et a fortiori en Champagne-Ardennes ont livré des vestiges d'habitat mérovingien attribuables au VIe siècle. La majeure partie des autres sites renseigne plutôt sur les VIIe et VIIIe siècles et la période carolingienne, jusqu'aux Xe et XIe siècles. Le VIe siècle est quant à lui plutôt représenté par des nécropoles. Le site de Saint-André-les-Vergers apporte donc un éclairage supplémentaire bienvenu sur une période mal représentée pour l'instant, même si ses faibles dimensions et les carences en mobilier et en traces d'artisanat limitent sensiblement l'apport aux connaissances.


Stéphane Leplus, Responsable d'opération


Responsable d'opération :

Stéphane Leplus

Superficie :

6 400 m2

Aménageur :

OPAC de l'Aube

Rapport final d'opération :

Rapport disponible auprès de la DRAC Grand Est, Service Régional de l'Archéologie

 

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