Chantier 13 PRÉVENTIF- Camphin

Chantiers archéologiques 

Nord


Camphin-en-Carembault

 « Parc d'activités »


Habitat rural alto-médiéval


Époques :

  • La Tène ancienne
  • La Tène moyenne
  • Haut Moyen Âge
  • Temps modernes


Nord


Camphin-en-Carembault,

 « Parc d'activités »


Habitat rural alto-médiéval


Époques :

  • La Tène ancienne
  • La Tène moyenne
  • Haut Moyen Âge
  • Temps modernes


Nord



Camphin-en-Carembault,

 « Parc d'activités »

Habitat rural alto-médiéval
 

Époques :

  • La Tène anciène
  • La Tène moyenne
  • Haut Moyen Âge
  • Temps modernes

Le projet de la création d’une ZAC sur la commune de Camphin-en-Carembault est à l’origine de la prescription d’une fouille préventive par le Service Régional de l’Archéologie du Nord-Pas-de-Calais sur une surface de 2,5 ha. Les fouilles se sont déroulées d’août à fin novembre 2009.

 

Le site, positionné à 15 km au sud de Lille, fait partie de la Pévèle, zone géographique constituée de collines développées sur les sables et argiles tertiaires. L’emprise occupe la partie basse d’un versant particulièrement marqué (34,30 m NGF au nord, 29 m NGF au sud). À 1 km en contrebas, au sud-est, s’amorce la zone marécageuse fortement étendue du fond de vallée de la Deûle. Le site est une création ex nihilo dans un terroir occupé depuis La Tène ancienne. En particulier, à l’ouest a été diagnostiquée une occupation gallo-romaine du Haut-Empire. Cette agglomération a conservé dans sa dénomination son appartenance au pagus Carabantensis du Diocèse de Tournai. En outre, en 962, le comte Arnould le Vieux fait don de l’église, des serfs et des biens à l’Abbaye de Saint-Pierre du Mont Blandin de Gand.

 

Cet habitat rural des VIIIe-XIe siècles comprend une quinzaine de bâtiments dont la surface est comprise entre 10 et 50 m² et exclusivement sur poteaux. Ils sont disposés en six ensembles délimités par des clôtures que séparent des petits chemins. Quelques silos en forme de cloche ou encore piriforme se trouvent dans la proximité des bâtiments tandis que quelques associations de poteaux déterminent des petits greniers surélevés. On note l’absence de fonds de cabanes, pourtant encore fréquents à cette période. L’originalité du site repose sur la présence de trois ensembles de fours au plan sub-triangulaire disposés en batteries de quatre. La voûte, sur certains exemplaires est conservée sur une trentaine de centimètres. Ils s’ouvrent sur un cendrier de taille importante et régulièrement curé dans une fosse adjacente. L’analyse des graines carbonisées issues des couches charbonneuses permet de leur attribuer une fonction première de séchoir à grain. L’un de ces ensembles est couvert d’une structure légère sur poteaux.

 

Enfin, trois unités d’occupation possèdent leur puits cuvelés. Ils se présentent sous la forme d’une large cuvette profonde de 3 à 4 m au centre de laquelle a été réalisé un cuvelage en bois de plan carré, avant le remblaiement du pourtour.

 

Christine Denimal, Responsable de l’opération

 

ARTICLES :

DENIMAL C., OUESLATI T., « Dix fosses et douze bovins témoignant d’un épisode de mortalité en masse à Camphin-en-Carembault (Nord, XVe-XVIIe s.) », Les dépôts d’ossements animaux en France, de la fouille à l’interprétation, Actes de la table-ronde de Bibracte, 15-17 octobre 2012, 2013, p. 157-166.

 

DENIMAL C., RENARD S., OUESLATI T., Save S., « L’habitat rural du VIIe s. au Xe s. ap. J.-C. à Camphin-en-Carembault (Nord) », Revue du Nord, Archéologie, T.97, 2015, N°413, p.51-108.

 

DENIMAL C., « Camphin-en-Carembault, Le Gros Hanois », dans Catalogue d’exposition Le haut Moyen Âge dans le nord de la France. Des Francs aux premiers comtes de Flandre, de la fin du IVe au milieu du Xe siècle, Arkeos, 2015, p. 99-100.

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Responsable d'opération :

Christine Denimal


Superficie :

25 000 m2


Aménageur :

CCI Grand Lille


Rapport final d'opération :

Rapport disponible auprès de la DRAC Hauts-de-France, Service Régional de l'Archéologie

 


Le projet de la création d’une ZAC sur la commune de Camphin-en-Carembault est à l’origine de la prescription d’une fouille préventive par le Service Régional de l’Archéologie du Nord-Pas-de-Calais sur une surface de 2,5 ha. Les fouilles se sont déroulées d’août à fin novembre 2009.

 

Le site, positionné à 15 km au sud de Lille, fait partie de la Pévèle, zone géographique constituée de collines développées sur les sables et argiles tertiaires. L’emprise occupe la partie basse d’un versant particulièrement marqué (34,30 m NGF au nord, 29 m NGF au sud). À 1 km en contrebas, au sud-est, s’amorce la zone marécageuse fortement étendue du fond de vallée de la Deûle. Le site est une création ex nihilo dans un terroir occupé depuis La Tène ancienne. En particulier, à l’ouest a été diagnostiquée une occupation gallo-romaine du Haut-Empire. Cette agglomération a conservé dans sa dénomination son appartenance au pagus Carabantensis du Diocèse de Tournai. En outre, en 962, le comte Arnould le Vieux fait don de l’église, des serfs et des biens à l’Abbaye de Saint-Pierre du Mont Blandin de Gand.

 

Cet habitat rural des VIIIe-XIe siècles comprend une quinzaine de bâtiments dont la surface est comprise entre 10 et 50 m² et exclusivement sur poteaux. Ils sont disposés en six ensembles délimités par des clôtures que séparent des petits chemins. Quelques silos en forme de cloche ou encore piriforme se trouvent dans la proximité des bâtiments tandis que quelques associations de poteaux déterminent des petits greniers surélevés. On note l’absence de fonds de cabanes, pourtant encore fréquents à cette période. L’originalité du site repose sur la présence de trois ensembles de fours au plan sub-triangulaire disposés en batteries de quatre. La voûte, sur certains exemplaires est conservée sur une trentaine de centimètres. Ils s’ouvrent sur un cendrier de taille importante et régulièrement curé dans une fosse adjacente. L’analyse des graines carbonisées issues des couches charbonneuses permet de leur attribuer une fonction première de séchoir à grain. L’un de ces ensembles est couvert d’une structure légère sur poteaux.

 

Enfin, trois unités d’occupation possèdent leur puits cuvelés. Ils se présentent sous la forme d’une large cuvette profonde de 3 à 4 m au centre de laquelle a été réalisé un cuvelage en bois de plan carré, avant le remblaiement du pourtour.

 

Christine Denimal, Responsable de l’opération

 

ARTICLES :

DENIMAL C., OUESLATI T., « Dix fosses et douze bovins témoignant d’un épisode de mortalité en masse à Camphin-en-Carembault (Nord, XVe-XVIIe s.) », Les dépôts d’ossements animaux en France, de la fouille à l’interprétation, Actes de la table-ronde de Bibracte, 15-17 octobre 2012, 2013, p. 157-166.

 

DENIMAL C., RENARD S., OUESLATI T., Save S., « L’habitat rural du VIIe s. au Xe s. ap. J.-C. à Camphin-en-Carembault (Nord) », Revue du Nord, Archéologie, T.97, 2015, N°413, p.51-108.

 

DENIMAL C., « Camphin-en-Carembault, Le Gros Hanois », dans Catalogue d’exposition Le haut Moyen Âge dans le nord de la France. Des Francs aux premiers comtes de Flandre, de la fin du IVe au milieu du Xe siècle, Arkeos, 2015, p. 99-100.

 



Responsable d'opération :

Christine Denimal

 

Superficie :

25 000 m2


Aménageur :

CCI Grand Lille


Rapport final d'opération :

Rapport disponible auprès de la DRAC Hauts-de-France, Service Régional de l'Archéologie

 


Le projet de la création d’une ZAC sur la commune de Camphin-en-Carembault est à l’origine de la prescription d’une fouille préventive par le Service Régional de l’Archéologie du Nord-Pas-de-Calais sur une surface de 2,5 ha. Les fouilles se sont déroulées d’août à fin novembre 2009.

 

Le site, positionné à 15 km au sud de Lille, fait partie de la Pévèle, zone géographique constituée de collines développées sur les sables et argiles tertiaires. L’emprise occupe la partie basse d’un versant particulièrement marqué (34,30 m NGF au nord, 29 m NGF au sud). À 1 km en contrebas, au sud-est, s’amorce la zone marécageuse fortement étendue du fond de vallée de la Deûle. Le site est une création ex nihilo dans un terroir occupé depuis La Tène ancienne. En particulier, à l’ouest a été diagnostiquée une occupation gallo-romaine du Haut-Empire. Cette agglomération a conservé dans sa dénomination son appartenance au pagus Carabantensis du Diocèse de Tournai. En outre, en 962, le comte Arnould le Vieux fait don de l’église, des serfs et des biens à l’Abbaye de Saint-Pierre du Mont Blandin de Gand.

 

Cet habitat rural des VIIIe-XIe siècles comprend une quinzaine de bâtiments dont la surface est comprise entre 10 et 50 m² et exclusivement sur poteaux. Ils sont disposés en six ensembles délimités par des clôtures que séparent des petits chemins. Quelques silos en forme de cloche ou encore piriforme se trouvent dans la proximité des bâtiments tandis que quelques associations de poteaux déterminent des petits greniers surélevés. On note l’absence de fonds de cabanes, pourtant encore fréquents à cette période. L’originalité du site repose sur la présence de trois ensembles de fours au plan sub-triangulaire disposés en batteries de quatre. La voûte, sur certains exemplaires est conservée sur une trentaine de centimètres. Ils s’ouvrent sur un cendrier de taille importante et régulièrement curé dans une fosse adjacente. L’analyse des graines carbonisées issues des couches charbonneuses permet de leur attribuer une fonction première de séchoir à grain. L’un de ces ensembles est couvert d’une structure légère sur poteaux.

 

Enfin, trois unités d’occupation possèdent leur puits cuvelés. Ils se présentent sous la forme d’une large cuvette profonde de 3 à 4 m au centre de laquelle a été réalisé un cuvelage en bois de plan carré, avant le remblaiement du pourtour.

 

Christine Denimal, Responsable de l’opération

 

ARTICLES :

DENIMAL C., OUESLATI T., « Dix fosses et douze bovins témoignant d’un épisode de mortalité en masse à Camphin-en-Carembault (Nord, XVe-XVIIes.) », Les dépôts d’ossements animaux en France, de la fouille à l’interprétation, Actes de la table-ronde de Bibracte, 15-17 octobre 2012, 2013, p. 157-166.

 

DENIMAL C., RENARD S., OUESLATI T., Save S., « L’habitat rural du VIIe s. au Xe s. ap. J.-C. à Camphin-en-Carembault (Nord) », Revue du Nord, Archéologie, T.97, 2015, N°413, p.51-108.

 

DENIMAL C., « Camphin-en-Carembault, Le Gros Hanois », dans Catalogue d’exposition Le haut Moyen Âge dans le nord de la France. Des Francs aux premiers comtes de Flandre, de la fin du IVe au milieu du Xe siècle, Arkeos, 2015, p. 99-100.

 



Responsable d'opération :

Christine Denimal


Superficie :

25 000 m2


Aménageur :

CCI Grand Lille


Rapport final d'opération :

Rapport disponible auprès de la DRAC Hauts-de-France, Service Régional de l'Archéologie

 

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