Chantier 2 PRÉVENTIF- Louvres

Chantiers archéologiques 

Val d'Oise


Louvres,

« La Butte aux Bergers »


Établissement rural antique d'origine laténienne

Époques :

  • La Tène finale
  • Haut-Empire
  • Bas-Empire
  • Moyen Âge
  • Temps modernes
  • Période contemporaine

Val d'Oise


Louvres,

« La Butte aux Bergers »


Établissement rural antique d'origine laténienne

Époques :

  • La Tène finale
  • Haut-Empire
  • Bas-Empire
  • Moyen Âge
  • Temps modernes
  • Période contemporaine

Val d'Oise


Louvres,

« La Butte aux Bergers »


Établissement rural antique d'origine laténienne

Époques :

  • La Tène finale
  • Haut-Empire
  • Bas-Empire
  • Moyen Âge
  • Temps modernes
  • Période contemporaine

Le projet d'aménagement initié par l'opérateur et aménageur Grand Paris Aménagement concerne, sur le lieu-dit de La Butte aux Bergers de la commune de Louvres, l'installation d'un parc d'activités mixte de 44 hectares situé dans le prolongement de la Zone Artisanale de la Fontaine Sainte Geneviève.

Un diagnostic archéologique a donc été réalisé par l'Inrap en hiver 2016 sur une superficie globale de 61,2 hectares. Il a révélé la présence d'une séquence pédo-sédimentaire centrée sur le Weischélien ancien, de trois niveaux d'industries lithiques et d'une occupation dense installée le long d'un chemin empierré et matérialisée par des enclos fossoyés, des bâtiments sur solins calcaires, d'une mare aménagée, des structures d'extraction (fosses, puits) et de stockage (silos), d'un four à chaux et des vestiges liés à l'extraction de matières premières (calcaire, sable, grès, marne). Ainsi, quatre grandes périodes chronologiques sont représentées : le Paléolithique moyen, La Tène finale D1/D2, l'Antiquité gallo-romaine et les périodes moderne et contemporaine au sens large.

La présence de ces vestiges a donc motivé une prescription de fouilles archéologiques préventives réalisées de juin à septembre 2017 sur une emprise globale de 32 500 m² centrée sur le nœud de l'occupation antique, caractérisée par l'établissement rural (enclos fossoyés, bâtiments sur poteaux et sur solins calcaires, mare) et le four à chaux repérés lors du diagnostic.

Deux phases principales d'occupation ancienne y ont été identifiées. La première s'illustre par la présence d'un enclos qui abrite quelques structures éparses datées de La Tène finale (Phase 1). La seconde phase d'occupation, rattachée à la période gallo-romaine, concerne en premier lieu l'installation d'un petit ensemble rural organisé autour d'une succession d'enclos fossoyés et de bâtiments sur poteaux implantés sur l'enclos laténien et se développent durant le Ier siècle de notre ère (Phase 2, états 2A et 2B). L'occupation se poursuit et s'enrichit avec la construction de bâtiments sur fondations calcaires disposés autour d'une mare aménagée, et de diverses et nombreuses structures liées à la vie quotidienne et aux activités artisanales et agropastorales, dont un four à chaux, situé à environ 250 m au sud-est de l'établissement rural, l'ensemble étant pérenne du début du IIe au IVe siècle (Phases 3 et 4). Les phases postérieures, médiévale, moderne et contemporaine, offrent quant à elles des indices disparates d'occupation, avec la présence d’un chemin empierré, de quelques fossés de parcellaire et de quelques fosses éparses (Phase 5).

 

Les prémices de l'occupation protohistorique sont caractérisées par l'installation d'un enclos fossoyé quadrangulaire de 48 m de long sur 50 m de large (soit une superficie de 2400 m²). Son accès se fait à l'ouest via une ouverture de 4,30 m de large environ pratiquée dans un des fossés d'enclos. À l'intérieur se développent quelques structures en creux, un foyer et un silo disposés le long d'un fossé de partition interne orienté nord-sud, le tout occupant un tiers de l'espace à l'ouest, le reste de l'espace étant dénué de toute autre forme d'occupation. Le mobilier y est plutôt rare, et caractérisé principalement par la présence de céramique non tournée et de quelques restes d'ossements d'animaux.

Au début de l'époque augustéenne, et selon une orientation radicalement différente, est mis en place un système d'enclos fossoyés rectangulaires et de fossés de partition interne accompagnés d'un bâtiment sur poteaux (Bâtiment 8) et de quelques structures liées à la vie quotidienne (puits, silo, foyer, four, latrines, fosses de rejet...). L'espace matérialisé se développe au travers d'un enclos tripartite sur sa partie septentrionale, orienté désormais nord-ouest/sud- est. Deux ouvertures larges de 2 m en permettent l'accès à l'ouest, l'enclos étant partiellement ouvert à l'est. Il occupe une superficie de 14 375 m². Le bâtiment sur poteaux repéré, dont la restitution est encore hypothétique, est niché au sein de l'enclos à proximité de l'angle nord-ouest. Organisé autour d'une série de 18 trous de poteaux, il occupe quant à lui une surface d'un peu plus de 72 m². Le mobilier identifié ne se diversifie pas radicalement, et est plutôt représentatif de cette période précoce. Une fibule de type d’Aucissa (Riha 5.2 ; Feugère 22b1) a été identifiée au sein de l'une des fosses associées à l'occupation.

À partir du milieu du Ier siècle ap. J.-C., l'occupation se déplace vers l'ouest ; un nouvel enclos est installé, légèrement déplacé vers l’ouest. Son organisation se simplifie avec désormais deux longs fossés extérieurs au nord et au sud. Un premier espace abrite au moins deux bâtiments sur poteaux (Bâtiments 6 et 9), et protège un deuxième enclos fossoyé de forme oblongue où se développent un autre bâtiment sur poteaux (Bâtiment 7) et diverses structures toujours liées à la vie quotidienne (puits, latrines, fosses de rejet). Deux des trois bâtiments identifiés (Bâtiments 6 et 7) adoptent des modules réguliers de 79 à 85 m² de superficie, organisés sur une vingtaine de poteaux chacun. Le troisième (Bâtiment 9) est quant à lui plus hypothétique et pourrait s'organiser autour de trois petits ensembles aux formes plus irrégulières.

À compter du IIe siècle de notre ère vraisemblablement, et jusqu'à son abandon à la fin du IVe siècle, l'espace se transforme progressivement. Il accueille désormais une série de cinq bâtiments sur semelles de fondation calcaire installés autour d'une mare aménagée, et de nombreuses structures liées à la vie quotidienne et aux activités artisanales et agropastorales. Alors que certains fossés d'enclos sont délaissés, d'autres perdurent, mais l'espace semble de ce fait moins maillé. Toutefois, un gros collecteur est installé au sud, sans doute en relation avec la mare et les fossés conservés. Il est fort probable que le four à chaux situé au sud-est, à environ 250 m de distance de l'établissement, soit directement lié à l'occupation concernée, le diagnostic n'ayant pas livré d'autres concentrations de vestiges contemporains aux alentours.

Un long bâtiment orienté nord-est/sud-ouest se déploie au nord (Bâtiment 2). Érigé sur des fondations calcaires plus ou moins bien conservées, il se développe sur 30,25 m de long et 12 m de large (soit une surface de 363 m²), et son espace interne est rythmé par une série de 6 piliers maçonnés de plan carré. Il est encadré à l'est par le Bâtiment 1, dont les fondations en blocs de calcaires délimitent un module de 89 m² orienté nord-ouest/sud-est, et par les Bâtiments 3, 4 et 5 à l'ouest, également maçonnés, qui suivent la même orientation que le précédent, et dont les modules varient de 127 à 168 m² environ.

L'ensemble se répartit autour d'une mare aménagée d'un muret de circonvolution et d'un bord visiblement empierré au sud.

De nombreuses structures liées à la vie quotidienne se rattachent à l'occupation des bâtiments, comme des puits, des silos, des fours, des foyers, des celliers maçonnés et diverses fosses de rejet disséminées à travers l'espace concerné. Au regard des structures identifiées, le mobilier y est relativement abondant et caractéristique de l'occupation dévolue à l'artisanat et à l'agriculture (ciseaux, burin, chaploir, sonnaille, couteau, pesons, meules, fragment de cuve en calcaire).

Le four à chaux, situé au sud-est de l'ensemble, est quant à lui composé d'un cône de four accompagné d'une fosse de travail et d'une vaste fosse d'extraction de près de 27 m de diamètre. Le four se présente sous la forme d'une large fosse circulaire au comblement limoneux, rubéfié et induré mêlé à de très nombreux blocs de calcaire et de grès. À l'origine, une voûte creusée en sape dans le sédiment marneux devait soutenir la couverture du four.

Le creusement du four présente deux profils différents, le haut, circulaire, aux parois verticales, et le bas, plutôt conique, avec une base plane et circulaire. Un muret de cinq assises de pierres est construit sur tout le pourtour de la partie supérieure. Le four s'ouvre ensuite vers l'alandier par le biais d'une ouverture maçonnée bordée de deux piédroits constitués de sept à huit dalles de grès.

L'ensemble de l'occupation est abandonné à la fin du IVe siècle ap. J.-C.

Quelques vestiges des occupations postérieures médiévale, moderne et contemporaine se développent ensuite ponctuellement sur l'emprise. Ainsi, un chemin empierré borde l'occupation antique au nord-est. Orienté nord-ouest/ sud-est, il est partiellement conservé sur un peu plus de 70 m de long. Un chemin vicinal encore en activité de nos jours suit son tracé. Il est composé de deux bandes empierrées et de fossés bordiers.

Quelques fossés de parcellaire quadrillent l'ensemble au nord, au sud et à l'est, où quelques fosses éparses ont aussi été identifiées. Deux fers à cheval et une boucle en argent font partie du mobilier représentatif de ces périodes. La boucle en argent, datant vraisemblablement du milieu du XVIIIe siècle, ressemble aux exemplaires britanniques et nord-américains reconnus par ailleurs.

 

Nathalie Gilles-Gubellini, Responsable d'opération

Responsables d'opération :

Nathalie Gilles-Gubellini (post-fouille),

Antoine Pézier (fouille)


Superficie :

33 300 m²


Aménageur :

Grand Paris Aménagement



Rapport final d'opération :

Rapport disponible auprès de la DRAC d'Île-de-France, Service Régional de l'Archéologie

Le projet d'aménagement initié par l'opérateur et aménageur Grand Paris Aménagement concerne, sur le lieu-dit de La Butte aux Bergers de la commune de Louvres, l'installation d'un parc d'activités mixte de 44 hectares situé dans le prolongement de la Zone Artisanale de la Fontaine Sainte Geneviève.

Un diagnostic archéologique a donc été réalisé par l'Inrap en hiver 2016 sur une superficie globale de 61,2 hectares. Il a révélé la présence d'une séquence pédo-sédimentaire centrée sur le Weischélien ancien, de trois niveaux d'industries lithiques et d'une occupation dense installée le long d'un chemin empierré et matérialisée par des enclos fossoyés, des bâtiments sur solins calcaires, d'une mare aménagée, des structures d'extraction (fosses, puits) et de stockage (silos), d'un four à chaux et des vestiges liés à l'extraction de matières premières (calcaire, sable, grès, marne). Ainsi, quatre grandes périodes chronologiques sont représentées : le Paléolithique moyen, La Tène finale D1/D2, l'Antiquité gallo-romaine et les périodes moderne et contemporaine au sens large.

La présence de ces vestiges a donc motivé une prescription de fouilles archéologiques préventives réalisées de juin à septembre 2017 sur une emprise globale de 32 500 m² centrée sur le nœud de l'occupation antique, caractérisée par l'établissement rural (enclos fossoyés, bâtiments sur poteaux et sur solins calcaires, mare) et le four à chaux repérés lors du diagnostic.

Deux phases principales d'occupation ancienne y ont été identifiées. La première s'illustre par la présence d'un enclos qui abrite quelques structures éparses datées de La Tène finale (Phase 1). La seconde phase d'occupation, rattachée à la période gallo-romaine, concerne en premier lieu l'installation d'un petit ensemble rural organisé autour d'une succession d'enclos fossoyés et de bâtiments sur poteaux implantés sur l'enclos laténien et se développent durant le Ier siècle de notre ère (Phase 2, états 2A et 2B). L'occupation se poursuit et s'enrichit avec la construction de bâtiments sur fondations calcaires disposés autour d'une mare aménagée, et de diverses et nombreuses structures liées à la vie quotidienne et aux activités artisanales et agropastorales, dont un four à chaux, situé à environ 250 m au sud-est de l'établissement rural, l'ensemble étant pérenne du début du IIe au IVe siècle (Phases 3 et 4). Les phases postérieures, médiévale, moderne et contemporaine, offrent quant à elles des indices disparates d'occupation, avec la présence d’un chemin empierré, de quelques fossés de parcellaire et de quelques fosses éparses (Phase 5).

 

Les prémices de l'occupation protohistorique sont caractérisées par l'installation d'un enclos fossoyé quadrangulaire de 48 m de long sur 50 m de large (soit une superficie de 2 400 m²). Son accès se fait à l'ouest via une ouverture de 4,30 m de large environ pratiquée dans un des fossés d'enclos. À l'intérieur se développent quelques structures en creux, un foyer et un silo disposés le long d'un fossé de partition interne orienté nord-sud, le tout occupant un tiers de l'espace à l'ouest, le reste de l'espace étant dénué de toute autre forme d'occupation. Le mobilier y est plutôt rare, et caractérisé principalement par la présence de céramique non tournée et de quelques restes d'ossements d'animaux.

Au début de l'époque augustéenne, et selon une orientation radicalement différente, est mis en place un système d'enclos fossoyés rectangulaires et de fossés de partition interne accompagnés d'un bâtiment sur poteaux (Bâtiment 8) et de quelques structures liées à la vie quotidienne (puits, silo, foyer, four, latrines, fosses de rejet...). L'espace matérialisé se développe au travers d'un enclos tripartite sur sa partie septentrionale, orienté désormais nord-ouest/sud- est. Deux ouvertures larges de 2 m en permettent l'accès à l'ouest, l'enclos étant partiellement ouvert à l'est. Il occupe une superficie de 14 375 m². Le bâtiment sur poteaux repéré, dont la restitution est encore hypothétique, est niché au sein de l'enclos à proximité de l'angle nord-ouest. Organisé autour d'une série de 18 trous de poteaux, il occupe quant à lui une surface d'un peu plus de 72 m². Le mobilier identifié ne se diversifie pas radicalement, et est plutôt représentatif de cette période précoce. Une fibule de type d’Aucissa (Riha 5.2 ; Feugère 22b1) a été identifiée au sein de l'une des fosses associées à l'occupation.

À partir du milieu du Ier siècle ap. J.-C., l'occupation se déplace vers l'ouest ; un nouvel enclos est installé, légèrement déplacé vers l’ouest. Son organisation se simplifie avec désormais deux longs fossés extérieurs au nord et au sud. Un premier espace abrite au moins deux bâtiments sur poteaux (Bâtiments 6 et 9), et protège un deuxième enclos fossoyé de forme oblongue où se développent un autre bâtiment sur poteaux (Bâtiment 7) et diverses structures toujours liées à la vie quotidienne (puits, latrines, fosses de rejet). Deux des trois bâtiments identifiés (Bâtiments 6 et 7) adoptent des modules réguliers de 79 à 85 m² de superficie, organisés sur une vingtaine de poteaux chacun. Le troisième (Bâtiment 9) est quant à lui plus hypothétique et pourrait s'organiser autour de trois petits ensembles aux formes plus irrégulières.

À compter du IIe siècle de notre ère vraisemblablement, et jusqu'à son abandon à la fin du IVe siècle, l'espace se transforme progressivement. Il accueille désormais une série de cinq bâtiments sur semelles de fondation calcaire installés autour d'une mare aménagée, et de nombreuses structures liées à la vie quotidienne et aux activités artisanales et agropastorales. Alors que certains fossés d'enclos sont délaissés, d'autres perdurent, mais l'espace semble de ce fait moins maillé. Toutefois, un gros collecteur est installé au sud, sans doute en relation avec la mare et les fossés conservés. Il est fort probable que le four à chaux situé au sud-est, à environ 250 m de distance de l'établissement, soit directement lié à l'occupation concernée, le diagnostic n'ayant pas livré d'autres concentrations de vestiges contemporains aux alentours.

Un long bâtiment orienté nord-est/sud-ouest se déploie au nord (Bâtiment 2). Érigé sur des fondations calcaires plus ou moins bien conservées, il se développe sur 30,25 m de long et 12 m de large (soit une surface de 363 m²), et son espace interne est rythmé par une série de 6 piliers maçonnés de plan carré. Il est encadré à l'est par le Bâtiment 1, dont les fondations en blocs de calcaires délimitent un module de 89 m² orienté nord-ouest/sud-est, et par les Bâtiments 3, 4 et 5 à l'ouest, également maçonnés, qui suivent la même orientation que le précédent, et dont les modules varient de 127 à 168 m² environ.

L'ensemble se répartit autour d'une mare aménagée d'un muret de circonvolution et d'un bord visiblement empierré au sud.

De nombreuses structures liées à la vie quotidienne se rattachent à l'occupation des bâtiments, comme des puits, des silos, des fours, des foyers, des celliers maçonnés et diverses fosses de rejet disséminées à travers l'espace concerné. Au regard des structures identifiées, le mobilier y est relativement abondant et caractéristique de l'occupation dévolue à l'artisanat et à l'agriculture (ciseaux, burin, chaploir, sonnaille, couteau, pesons, meules, fragment de cuve en calcaire).

Le four à chaux, situé au sud-est de l'ensemble, est quant à lui composé d'un cône de four accompagné d'une fosse de travail et d'une vaste fosse d'extraction de près de 27 m de diamètre. Le four se présente sous la forme d'une large fosse circulaire au comblement limoneux, rubéfié et induré mêlé à de très nombreux blocs de calcaire et de grès. À l'origine, une voûte creusée en sape dans le sédiment marneux devait soutenir la couverture du four.

Le creusement du four présente deux profils différents, le haut, circulaire, aux parois verticales, et le bas, plutôt conique, avec une base plane et circulaire. Un muret de cinq assises de pierres est construit sur tout le pourtour de la partie supérieure. Le four s'ouvre ensuite vers l'alandier par le biais d'une ouverture maçonnée bordée de deux piédroits constitués de sept à huit dalles de grès.

L'ensemble de l'occupation est abandonné à la fin du IVe siècle ap. J.-C.

Quelques vestiges des occupations postérieures médiévale, moderne et contemporaine se développent ensuite ponctuellement sur l'emprise. Ainsi, un chemin empierré borde l'occupation antique au nord-est. Orienté nord-ouest/ sud-est, il est partiellement conservé sur un peu plus de 70 m de long. Un chemin vicinal encore en activité de nos jours suit son tracé. Il est composé de deux bandes empierrées et de fossés bordiers.

Quelques fossés de parcellaire quadrillent l'ensemble au nord, au sud et à l'est, où quelques fosses éparses ont aussi été identifiées. Deux fers à cheval et une boucle en argent font partie du mobilier représentatif de ces périodes. La boucle en argent, datant vraisemblablement du milieu du XVIIIe siècle, ressemble aux exemplaires britanniques et nord-américains reconnus par ailleurs.

 

Nathalie Gilles-Gubellini, Responsable d'opération



Responsables d'opération :

Nathalie Gilles-Gubellini (post-fouille),

Antoine Pézier (fouille)


Superficie :

33 300 m²


Aménageur :

Grand Paris Aménagement


Rapport final d'opération :

Rapport disponible auprès de la DRAC d'Île-de-France, Service Régional de l'Archéologie

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