Chantier 29 PRÉVENTIF- Wimille

Chantiers archéologiques 

Nord


Wimille,

« ZAC d'Auvringhen »


Succession d'habitats côtiers enclos



 

Époques :

  • Protohistoire
  • Antiquité
  • Temps modernes



Nord


Wimille,

« ZAC d'Auvringhen »


Succession d'habitats côtiers enclos

 

 

Époques :

  • Protohistoire
  • Antiquité
  • Temps modernes

 

Nord


Wimille,

« ZAC d'Auvringhen »


Succession d'habitats côtiers enclos
 

Époques :

  • Protohistoire
  • Antiquité
  • Temps modernes



La réalisation de cette opération archéologique préventive s'inscrit dans le cadre d'un projet de construction de maisons individuelles porté par la société SEM Urbavileo sur la commune de Wimille (62), dans la Zone d'Aménagement Concerté d'Auvringhen, route de la Poterie. Le Service Régional de l'Archéologie a prescrit la réalisation d'un diagnostic, effectué en 2018 par l'Inrap qui s'est révélé positif, dans un secteur vallonné typique du Boulonnais, où le contexte archéologique est mal connu, et simplement appréhendé par des observations ponctuelles des deux derniers siècles. La fouille s'est déroulée d'octobre à novembre 2018 et a été confiée à la société Archéopole.

Les résultats ont livré une occupation rurale de transition entre La Tène finale et les premières décennies de la période gallo-romaine. L'ensemble se développe sur près de 1,3 ha, sur un petit promontoire naturel côtier. Les résultats du diagnostic avaient laissé supposer l'existence d'un établissement rural cloisonné par un enclos gémellaire mais le décapage complet de la zone prescrite et la fouille n'ont pas confirmé cette configuration. Il est difficile à l'heure actuelle de dissocier clairement les différentes phases d'occupations du site, les études étant en cours.

Un réseau dense de fossés a été relevé, représentant plusieurs phases d'occupations du site.

Au moins sept bâtiments sur poteaux porteurs ont été mis au jour. Ces constructions correspondent à plusieurs unités agricoles. Elles se développent sur toute l'emprise de fouille. Le plan de certains de ces bâtiments renvoie au schéma classique des greniers.

L’ensemble de ces bâtiments est construit sur ossature en bois et la couverture devait être en matériau végétal (chaume ?), du fait de l’absence de tuiles. Trois types de constructions ont pu être observées : celles à quatre poteaux porteurs, celles à six et même à cinq. L'un de ces bâtiments semble avoir été construit sur 12 poteaux porteurs (bâtiment 04).

Le bâtiment 2 semble être d'une époque plus récente, avec la conservation de plusieurs poteaux, dont certains, sur la limite orientale, sont obliques.

Des vestiges de clôtures et d'éléments de conflits récents (fusils de type Lebel et casque allemand de la seconde guerre mondiale) ont également été découverts.

À proximité du bâtiment 2, un enclos fossoyé circulaire de 5 m de diamètre est apparu. D’après une recherche documentaire approfondie, ce cercle correspondrait aux traces d'un mulotin : une surface circulaire est délimitée par un fossé, dont les terres sont rejetées vers le centre, afin d'y battre les gerbes de céréales et d'y monter la meule.

En marge de l'occupation, en bordure d'emprise de la fouille, sont apparues deux petites incinérations. Leur présence complète celle retrouvées au cours du diagnostic archéologique au sud de l'emprise de fouille, et rappelle le fait que des tombes à crémation ont été observées lors de la construction de la gare. Leur présence en marge de l'occupation témoigne d'une nécropole périphérique.

Au vu de la configuration et des découvertes effectuées, cette fouille permettra d'aborder la romanisation dans ce territoire situé à quelques kilomètres au nord du chef-lieu de cité des Morins (Boulogne-sur-mer).

 

Sylvain Boueilh, Responsable d'opération

Contacter Sylvain Boueilh


Revenir aux chantiers Revenir aux chantiers

Responsables d'opération :

Sylvain Boueilh (post-fouille), Bertrand Perrier (fouille)

 

Superficie :

13 000 m2


Aménageur :

SEM Urbaviléo



Rapport final d'opération :

Rapport disponible auprès de la DRAC Hauts-de-France, Service Régional de l'Archéologie

 

La réalisation de cette opération archéologique préventive s'inscrit dans le cadre d'un projet de construction de maisons individuelles porté par la société SEM Urbavileo sur la commune de Wimille (62), dans la Zone d'Aménagement Concerté d'Auvringhen, route de la Poterie. Le Service Régional de l'Archéologie a prescrit la réalisation d'un diagnostic, effectué en 2018 par l'Inrap qui s'est révélé positif, dans un secteur vallonné typique du Boulonnais, où le contexte archéologique est mal connu, et simplement appréhendé par des observations ponctuelles des deux derniers siècles. La fouille s'est déroulée d'octobre à novembre 2018 et a été confiée à la société Archéopole.

Les résultats ont livré une occupation rurale de transition entre La Tène finale et les premières décennies de la période gallo-romaine. L'ensemble se développe sur près de 1,3 ha, sur un petit promontoire naturel côtier. Les résultats du diagnostic avaient laissé supposer l'existence d'un établissement rural cloisonné par un enclos gémellaire mais le décapage complet de la zone prescrite et la fouille n'ont pas confirmé cette configuration. Il est difficile à l'heure actuelle de dissocier clairement les différentes phases d'occupations du site, les études étant en cours.

Un réseau dense de fossés a été relevé, représentant plusieurs phases d'occupations du site.

Au moins sept bâtiments sur poteaux porteurs ont été mis au jour. Ces constructions correspondent à plusieurs unités agricoles. Elles se développent sur toute l'emprise de fouille. Le plan de certains de ces bâtiments renvoie au schéma classique des greniers.

L’ensemble de ces bâtiments est construit sur ossature en bois et la couverture devait être en matériau végétal (chaume ?), du fait de l’absence de tuiles. Trois types de constructions ont pu être observées : celles à quatre poteaux porteurs, celles à six et même à cinq. L'un de ces bâtiments semble avoir été construit sur 12 poteaux porteurs (bâtiment 04).

Le bâtiment 2 semble être d'une époque plus récente, avec la conservation de plusieurs poteaux, dont certains, sur la limite orientale, sont obliques.

Des vestiges de clôtures et d'éléments de conflits récents (fusils de type Lebel et casque allemand de la seconde guerre mondiale) ont également été découverts.

À proximité du bâtiment 2, un enclos fossoyé circulaire de 5 m de diamètre est apparu. D’après une recherche documentaire approfondie, ce cercle correspondrait aux traces d'un mulotin : une surface circulaire est délimitée par un fossé, dont les terres sont rejetées vers le centre, afin d'y battre les gerbes de céréales et d'y monter la meule.

En marge de l'occupation, en bordure d'emprise de la fouille, sont apparues deux petites incinérations. Leur présence complète celle retrouvées au cours du diagnostic archéologique au sud de l'emprise de fouille, et rappelle le fait que des tombes à crémation ont été observées lors de la construction de la gare. Leur présence en marge de l'occupation témoigne d'une nécropole périphérique.

Au vu de la configuration et des découvertes effectuées, cette fouille permettra d'aborder la romanisation dans ce territoire situé à quelques kilomètres au nord du chef-lieu de cité des Morins (Boulogne-sur-mer).

 

Sylvain Boueilh, Responsable d'opération

Contacter Sylvain Boueilh

Responsables d'opération :

Sylvain Boueilh (post-fouille),

Bertrand Perrier (fouille)

 

Superficie :

13 000 m2


Aménageur :

SEM Urbaviléo



Rapport final d'opération :

Rapport disponible auprès de la DRAC Hauts-de-France, Service Régional de l'Archéologie

La réalisation de cette opération archéologique préventive s'inscrit dans le cadre d'un projet de construction de maisons individuelles porté par la société SEM Urbavileo sur la commune de Wimille (62), dans la Zone d'Aménagement Concerté d'Auvringhen, route de la Poterie. Le Service Régional de l'Archéologie a prescrit la réalisation d'un diagnostic, effectué en 2018 par l'Inrap qui s'est révélé positif, dans un secteur vallonné typique du Boulonnais, où le contexte archéologique est mal connu, et simplement appréhendé par des observations ponctuelles des deux derniers siècles. La fouille s'est déroulée d'octobre à novembre 2018 et a été confiée à la société Archéopole.

Les résultats ont livré une occupation rurale de transition entre La Tène finale et les premières décennies de la période gallo-romaine. L'ensemble se développe sur près de 1,3 ha, sur un petit promontoire naturel côtier. Les résultats du diagnostic avaient laissé supposer l'existence d'un établissement rural cloisonné par un enclos gémellaire mais le décapage complet de la zone prescrite et la fouille n'ont pas confirmé cette configuration. Il est difficile à l'heure actuelle de dissocier clairement les différentes phases d'occupations du site, les études étant en cours.

Un réseau dense de fossés a été relevé, représentant plusieurs phases d'occupations du site.

Au moins sept bâtiments sur poteaux porteurs ont été mis au jour. Ces constructions correspondent à plusieurs unités agricoles. Elles se développent sur toute l'emprise de fouille. Le plan de certains de ces bâtiments renvoie au schéma classique des greniers.

L’ensemble de ces bâtiments est construit sur ossature en bois et la couverture devait être en matériau végétal (chaume ?), du fait de l’absence de tuiles. Trois types de constructions ont pu être observées : celles à quatre poteaux porteurs, celles à six et même à cinq. L'un de ces bâtiments semble avoir été construit sur 12 poteaux porteurs (bâtiment 04).

Le bâtiment 2 semble être d'une époque plus récente, avec la conservation de plusieurs poteaux, dont certains, sur la limite orientale, sont obliques.

Des vestiges de clôtures et d'éléments de conflits récents (fusils de type Lebel et casque allemand de la seconde guerre mondiale) ont également été découverts.

À proximité du bâtiment 2, un enclos fossoyé circulaire de 5 m de diamètre est apparu. D’après une recherche documentaire approfondie, ce cercle correspondrait aux traces d'un mulotin : une surface circulaire est délimitée par un fossé, dont les terres sont rejetées vers le centre, afin d'y battre les gerbes de céréales et d'y monter la meule.

En marge de l'occupation, en bordure d'emprise de la fouille, sont apparues deux petites incinérations. Leur présence complète celle retrouvées au cours du diagnostic archéologique au sud de l'emprise de fouille, et rappelle le fait que des tombes à crémation ont été observées lors de la construction de la gare. Leur présence en marge de l'occupation témoigne d'une nécropole périphérique.

Au vu de la configuration et des découvertes effectuées, cette fouille permettra d'aborder la romanisation dans ce territoire situé à quelques kilomètres au nord du chef-lieu de cité des Morins (Boulogne-sur-mer).

 

Sylvain Boueilh, Responsable d'opération

Contacter Sylvain Boueilh


Responsables d'opération :

Sylvain Boueilh (post-fouille),

Bertrand Perrier (fouille)


Superficie :

13 000 m2


Aménageur :

SEM Urbaviléoe


Rapport final d'opération :

Rapport disponible auprès de la DRAC Hauts-de-France, Service Régional de l'Archéologie

 

Share by: