Chantier 26 PRÉVENTIF- Lille-Chapelle ND

Chantiers archéologiques 

Nord


Lille,

« Chapelle Notre-Dame de Réconciliation »


Choeur d'un édifice religieux médiéval, moderne et contemporain

 


Époques :

  • Moyen Âge
  • Temps modernes
  • Époque contemporaine


Nord


Lille,

« Chapelle Notre-Dame de Réconciliation »


Choeur d'un édifice religieux médiéval, moderne et contemporain

 

Époques :

  • Moyen Âge
  • Temps modernes
  • Époque contemporaine

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Lille,

« Chapelle Notre-Dame de Réconciliation »


Choeur d'un édifice religieux médiéval, moderne et contemporain
 

Époques :

  • Moyen Âge
  • Temps modernes
  • Époque contemporaine


Depuis 1984, la chapelle a fait l’objet de programmes de restauration à l’initiative de l’Association des Amis de la chapelle Notre-Dame de Réconciliation. En 1985, un premier volet a concerné la réhabilitation de la nef et la restitution d’un plafond plat en bois selon les directives des services des Bâtiments de France. Le bas-côté gauche a été remis dans son état d’origine en 1997 ainsi que l’arcade séparant la nef du chœur en 2006. La réfection de la charpente et de la toiture en ardoise a été entreprise en 2014 de même que la restauration de la façade et de son clocher. Depuis 2017, le bas-côté droit a été repris en symétrie de celui de gauche. Enfin, les derniers travaux ont visé en 2021 le sas d’entrée en verre qui permet aux visiteurs extérieurs de découvrir l’intérieur de la chapelle. Dans la continuité, la restauration complète en plusieurs tranches du chœur et de ses abords achèvera ce projet d’envergure de préservation du patrimoine historique de Lille. Cette opération archéologique s’inscrit dans le cadre de cette ultime étape de restauration.

 

La chapelle Notre-Dame de Réconciliation est située 28 rue de Canteleu (parcelle MZ62), au sud-ouest de la ville de Lille, dans le quartier de Vauban Esquermes. Cette rue, qui tiendrait son nom du picard « cante leu » ou « (lieu où) chantent les loups », fait partie des plus anciennes de la commune d’Esquermes annexée à la ville de Lille en 1858 en même temps que Wazemmes, Moulins et Fives.

 

Les origines de la chapelle Notre-Dame de Réconciliation remontent aux Xe-XIe siècles en lien avec une légende relatant une apparition de la Vierge à de jeunes bergers au point que le site devint un lieu de pèlerinage. Baudouin IV, comte de Flandre, souffrait depuis de nombreuses années d’une maladie. Il vint se prosterner devant la sainte image et y fut guéri miraculeusement. En remerciement, il y bâtit une chapelle, probablement construite en bois, vers 1014. Au XIIIe siècle, la chapelle rentre dans les possessions du chapitre de Saint-Pierre de Lille. Une charte datée de 1222 confirme la dévotion portée par les fidèles. Cette période voit aussi la reconstruction partielle ou totale de la chapelle par la comtesse Jeanne de Flandre vers 1240, ce qui correspondrait stylistiquement à certains vestiges architecturaux relevés et ayant conservé quelques traces de polychromie (arcatures).

Aucune mention n’est relevée avant l’époque moderne. Au XVIIe siècle, les Jésuites sont chargés de réveiller la ferveur des fidèles et remettre en vigueur le pèlerinage. Le chapitre Saint-Pierre leur cède la chapelle et ses biens dans le premier tiers du XVIIe siècle. Les Pères vont notamment mettre en place des oratoires sur le chemin menant de leur collège à la chapelle rappelant les voyages de Marie pendant sa vie mortelle. Quelques transformations sont alors opérées au niveau des soubassements notamment. Les assises en pierres calcaires de l’appareillage rouge barre y sont encore marquées par des graffitis et des marques lapidaires.

En pleine Révolution, la chapelle et les terres avoisinantes sont vendues à un particulier lors de la vente des biens nationaux en 1793. La Sainte image disparaît et il ne reste rien des oratoires élevés le long du chemin en dehors du toponyme de « Chemin des Stations » (Rue des Stations actuelle). La chapelle est finalement rachetée par la commune en 1808. Entre 1817 et 1832, elle est restaurée et agrandie (élargissement des bas-côtés, création des chapelles latérales et de la sacristie), ce qui entraîne des dégâts irrémédiables sur l’architecture originelle.

 

L’église est rachetée par les sœurs Clarisses en 1864 qui y établissent
un couvent. Elles entament des transformations et restaurations qui finissent d’abîmer les parties anciennes par le biais d’un plâtrage appliqué sur l’ensemble des façades internes ainsi que des moulures et des ornements dans un style néo-gothique.

Le couvent est détruit en 1906 suite à l’expulsion des congrégations religieuses de France en lien avec la loi sur les associations qui soumet les congrégations à un régime d’exception. La chapelle est rachetée par le comte d’Hespel puis par l’Association Diocésaine de Lille en 1933 qui en fait une succursale de la paroisse Saint-Martin. Elle est inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques en 1926. Elle reste le plus vieux monument de Lille encore en élévation.

 

Delphine Cense, Responsable d'opération.

Contacter Delphine Cense

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Responsable d'opération :

Delphine Cense

 

Superficie :

100 m2


Aménageur :

Association des Amis de la chapelle Notre-Dame de Réconciliation


Rapport final d'opération :

Rapport disponible auprès de la DRAC Hauts-de-France, Service Régional de l'Archéologie

 

Depuis 1984, la chapelle a fait l’objet de programmes de restauration à l’initiative de l’Association des Amis de la chapelle Notre-Dame de Réconciliation. En 1985, un premier volet a concerné la réhabilitation de la nef et la restitution d’un plafond plat en bois selon les directives des services des Bâtiments de France. Le bas-côté gauche a été remis dans son état d’origine en 1997 ainsi que l’arcade séparant la nef du chœur en 2006. La réfection de la charpente et de la toiture en ardoise a été entreprise en 2014 de même que la restauration de la façade et de son clocher. Depuis 2017, le bas-côté droit a été repris en symétrie de celui de gauche. Enfin, les derniers travaux ont visé en 2021 le sas d’entrée en verre qui permet aux visiteurs extérieurs de découvrir l’intérieur de la chapelle. Dans la continuité, la restauration complète en plusieurs tranches du chœur et de ses abords achèvera ce projet d’envergure de préservation du patrimoine historique de Lille. Cette opération archéologique s’inscrit dans le cadre de cette ultime étape de restauration.

 

La chapelle Notre-Dame de Réconciliation est située 28 rue de Canteleu (parcelle MZ62), au sud-ouest de la ville de Lille, dans le quartier de Vauban Esquermes. Cette rue, qui tiendrait son nom du picard « cante leu » ou « (lieu où) chantent les loups », fait partie des plus anciennes de la commune d’Esquermes annexée à la ville de Lille en 1858 en même temps que Wazemmes, Moulins et Fives.

 

Les origines de la chapelle Notre-Dame de Réconciliation remontent aux Xe-XIe siècles en lien avec une légende relatant une apparition de la Vierge à de jeunes bergers au point que le site devint un lieu de pèlerinage. Baudouin IV, comte de Flandre, souffrait depuis de nombreuses années d’une maladie. Il vint se prosterner devant la sainte image et y fut guéri miraculeusement. En remerciement, il y bâtit une chapelle, probablement construite en bois, vers 1014. Au XIIIe siècle, la chapelle rentre dans les possessions du chapitre de Saint-Pierre de Lille. Une charte datée de 1222 confirme la dévotion portée par les fidèles. Cette période voit aussi la reconstruction partielle ou totale de la chapelle par la comtesse Jeanne de Flandre vers 1240, ce qui correspondrait stylistiquement à certains vestiges architecturaux relevés et ayant conservé quelques traces de polychromie (arcatures).

Aucune mention n’est relevée avant l’époque moderne. Au XVIIe siècle, les Jésuites sont chargés de réveiller la ferveur des fidèles et remettre en vigueur le pèlerinage. Le chapitre Saint-Pierre leur cède la chapelle et ses biens dans le premier tiers du XVIIe siècle. Les Pères vont notamment mettre en place des oratoires sur le chemin menant de leur collège à la chapelle rappelant les voyages de Marie pendant sa vie mortelle. Quelques transformations sont alors opérées au niveau des soubassements notamment. Les assises en pierres calcaires de l’appareillage rouge barre y sont encore marquées par des graffitis et des marques lapidaires.

En pleine Révolution, la chapelle et les terres avoisinantes sont vendues à un particulier lors de la vente des biens nationaux en 1793. La Sainte image disparaît et il ne reste rien des oratoires élevés le long du chemin en dehors du toponyme de « Chemin des Stations » (Rue des Stations actuelle). La chapelle est finalement rachetée par la commune en 1808. Entre 1817 et 1832, elle est restaurée et agrandie (élargissement des bas-côtés, création des chapelles latérales et de la sacristie), ce qui entraîne des dégâts irrémédiables sur l’architecture originelle.

 

L’église est rachetée par les sœurs Clarisses en 1864 qui y établissent
un couvent. Elles entament des transformations et restaurations qui finissent d’abîmer les parties anciennes par le biais d’un plâtrage appliqué sur l’ensemble des façades internes ainsi que des moulures et des ornements dans un style néo-gothique.

Le couvent est détruit en 1906 suite à l’expulsion des congrégations religieuses de France en lien avec la loi sur les associations qui soumet les congrégations à un régime d’exception. La chapelle est rachetée par le comte d’Hespel puis par l’Association Diocésaine de Lille en 1933 qui en fait une succursale de la paroisse Saint-Martin. Elle est inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques en 1926. Elle reste le plus vieux monument de Lille encore en élévation.

 

Delphine Cense, Responsable d'opération.

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Responsable d'opération :

Delphine Cense

 

Superficie :

100 m2


Aménageur :

Association des Amis de la chapelle Notre-Dame de Réconciliation



Rapport final d'opération :

Rapport disponible auprès de la DRAC Hauts-de-France, Service Régional de l'Archéologie

Depuis 1984, la chapelle a fait l’objet de programmes de restauration à l’initiative de l’Association des Amis de la chapelle Notre-Dame de Réconciliation. En 1985, un premier volet a concerné la réhabilitation de la nef et la restitution d’un plafond plat en bois selon les directives des services des Bâtiments de France. Le bas-côté gauche a été remis dans son état d’origine en 1997 ainsi que l’arcade séparant la nef du chœur en 2006. La réfection de la charpente et de la toiture en ardoise a été entreprise en 2014 de même que la restauration de la façade et de son clocher. Depuis 2017, le bas-côté droit a été repris en symétrie de celui de gauche. Enfin, les derniers travaux ont visé en 2021 le sas d’entrée en verre qui permet aux visiteurs extérieurs de découvrir l’intérieur de la chapelle. Dans la continuité, la restauration complète en plusieurs tranches du chœur et de ses abords achèvera ce projet d’envergure de préservation du patrimoine historique de Lille. Cette opération archéologique s’inscrit dans le cadre de cette ultime étape de restauration.

 

La chapelle Notre-Dame de Réconciliation est située 28 rue de Canteleu (parcelle MZ62), au sud-ouest de la ville de Lille, dans le quartier de Vauban Esquermes. Cette rue, qui tiendrait son nom du picard « cante leu » ou « (lieu où) chantent les loups », fait partie des plus anciennes de la commune d’Esquermes annexée à la ville de Lille en 1858 en même temps que Wazemmes, Moulins et Fives.

 

Les origines de la chapelle Notre-Dame de Réconciliation remontent aux Xe-XIe siècles en lien avec une légende relatant une apparition de la Vierge à de jeunes bergers au point que le site devint un lieu de pèlerinage. Baudouin IV, comte de Flandre, souffrait depuis de nombreuses années d’une maladie. Il vint se prosterner devant la sainte image et y fut guéri miraculeusement. En remerciement, il y bâtit une chapelle, probablement construite en bois, vers 1014. Au XIIIe siècle, la chapelle rentre dans les possessions du chapitre de Saint-Pierre de Lille. Une charte datée de 1222 confirme la dévotion portée par les fidèles. Cette période voit aussi la reconstruction partielle ou totale de la chapelle par la comtesse Jeanne de Flandre vers 1240, ce qui correspondrait stylistiquement à certains vestiges architecturaux relevés et ayant conservé quelques traces de polychromie (arcatures).

Aucune mention n’est relevée avant l’époque moderne. Au XVIIe siècle, les Jésuites sont chargés de réveiller la ferveur des fidèles et remettre en vigueur le pèlerinage. Le chapitre Saint-Pierre leur cède la chapelle et ses biens dans le premier tiers du XVIIe siècle. Les Pères vont notamment mettre en place des oratoires sur le chemin menant de leur collège à la chapelle rappelant les voyages de Marie pendant sa vie mortelle. Quelques transformations sont alors opérées au niveau des soubassements notamment. Les assises en pierres calcaires de l’appareillage rouge barre y sont encore marquées par des graffitis et des marques lapidaires.

En pleine Révolution, la chapelle et les terres avoisinantes sont vendues à un particulier lors de la vente des biens nationaux en 1793. La Sainte image disparaît et il ne reste rien des oratoires élevés le long du chemin en dehors du toponyme de « Chemin des Stations » (Rue des Stations actuelle). La chapelle est finalement rachetée par la commune en 1808. Entre 1817 et 1832, elle est restaurée et agrandie (élargissement des bas-côtés, création des chapelles latérales et de la sacristie), ce qui entraîne des dégâts irrémédiables sur l’architecture originelle.

 

L’église est rachetée par les sœurs Clarisses en 1864 qui y établissent
un couvent. Elles entament des transformations et restaurations qui finissent d’abîmer les parties anciennes par le biais d’un plâtrage appliqué sur l’ensemble des façades internes ainsi que des moulures et des ornements dans un style néo-gothique.

Le couvent est détruit en 1906 suite à l’expulsion des congrégations religieuses de France en lien avec la loi sur les associations qui soumet les congrégations à un régime d’exception. La chapelle est rachetée par le comte d’Hespel puis par l’Association Diocésaine de Lille en 1933 qui en fait une succursale de la paroisse Saint-Martin. Elle est inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques en 1926. Elle reste le plus vieux monument de Lille encore en élévation.

 

Delphine Cense, Responsable d'opération.

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Responsable d'opération :

Delphine Cense


Superficie :

100 m2


Aménageur :

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