Parution du rapport d'opération d'archéologie préventive de Wimille (62) « ZAC d’Auvringhen », sous la direction de Sylvain Boueilh et Bertrand Perrier. Situé en territoire Morin, à 3 km au nord du port antique de Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer), sur un promontoire qui domine la Manche, le site a notamment révélé une succession d'occupations rurales de l'âge du Fer à l'époque gallo-romaine. Tournées vers l'agriculture et l'élevage, elles se caractérisent par une organisation spatiale structurée au sein d'enclos fossoyés. La présence d'une pierre de mouillage en calcaire, destinée à une petite embarcation, renvoie quant à elle à une activité de pêche en bord de mer ou sur le fleuve côtier Le Wimereux situé à proximité.
Le rapport est consultable à la DRAC Hauts-de-France - Service Régional de l'Archéologie !
Les fouilles entreprises en 2008 sur le site de Marcq-en-Baroeul « Le Cheval Blanc », préalablement au projet d'aménagement du siège international Domyos, ont permis la mise au jour d'un petit campement temporaire de l'armée française durant le conflit franco-autrichien de 1792-1794. Installé au milieu des champs à proximité d'une voie stratégique, la Rue des Peupliers, il se compose d'un alignement ordonné d'abris individuels (cabanes, tentes), construits en matériaux périssables, équipés de foyers. Outres les vestiges liés à l'uniforme, à l'armement et aux loisirs, des restes alimentaires (ossements, graines, fruits) y ont été découverts. L'étude de ces derniers, corrélée aux documents d'archives (ordonnances, textes réglementaires, procès-verbaux), constitue une source d'information inestimable sur les pratiques alimentaires (stockage, préparation, cuisson et consommation) et les modes d'approvisionnements (ravitaillements officiels, cueillettes, maraudes, réquisitions, pillages) au sein de ce campement où stationnèrent des soldats de la 14e demi-brigade de bataille des troupes à pied de Forez.
Cet article est écrit avec la collaboration de Tarek Oueslati (archéozoologue, Laboratoire de BioArchéologie animale de l'Universite de Lille HALMA, UMR8164, CNRS), Sabrina Save (carpologue, LaboratoireAméli) et Alys Vaughan-Williams (anthracologue).
À découvrir, dans la collection « Archéologie des Hauts-de-France » éditée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles des Hauts-de-France, une nouvelle plaquette intitulée « Toufflers, une nécropole mérovingienne entre Lille et Tournai », co-conçue par Archéopole et le Service Régional de l'Archéologie (Secteur de Lille).
Destinée au grand public, celle-ci présente de manière pédagogique les découvertes réalisées par une équipe d'Archéopole sur le site archéologique de Toufflers « Rue des déportés » où une nécropole mérovingienne, installée en bordure d'un ruisseau, a été mise au jour. Composée de 71 tombes à inhumation, cette dernière a livré, en dépit de la mauvaise conservation des restes humains, un riche mobilier funéraire et des traces diversifiées de contenants et d'aménagements en bois permettant de distinguer une évolution chronologique et topographique de la nécropole entre le milieu du Ve s. et le début du VIIIe s.
Cette plaquette a été élaborée par Thibault Legrand, Laurent Gubellini et Sandrine Fiévet en collaboration avec Karine Delfolie, Philippe Hannois et Nicolas Mélard de la DRAC des Hauts-de-France-Service Régional de l’Archéologie.
> Lien vers le site du ministère de la Culture : https://www.culture.gouv.fr/fr/Regions/DRAC-Hauts-de-France/Ressources-documentaires/Valorisation/31e-numero-de-la-collection-Archeologie-des-Hauts-de-France
Parution du rapport de fouille de Seclin « 29 Route de Lille », sous la direction de Jérôme Marian, avec la collaboration d'Antea Archéologie. Composé d'un unique volume rassemblant l'ensemble de la documentation administrative, scientifique et technique de l'opération, ce rapport restitue de manière exhaustive les résultats des différentes recherches archéologiques qui ont permis d'identifier plusieurs phases d'occupations sur le site. En particulier, une carrière d'extraction de craie à ciel ouvert, abandonnée durant le Haut-Empire, ainsi qu'un réseau complexe de tranchées, aménagé durant la Première Guerre mondiale, reliant les forts de Seclin et de Noyelles-les-Seclin.
Le rapport est consultable à la DRAC-Service Régional de l'Archéologie des Hauts-de-France.
À découvrir, dans le Bulletin monumental de la Société française d'archéologie (tome 179-2, année 2021), la notice de Delphine Cense et de Florent Tourneau intitulée
« Lille. Portion de la courtine occidentale du château de Courtrai ».
La construction, en 2017, d'un nouvel immeuble d'habitation portée par la société Foncière SVH au cœur de la vieille ville de Lille, au 14 avenue du peuple Belge, a permis à une équipe d'Archéopole d'explorer une portion de la courtine occidentale et d'une tour de flanquement du château dit « de Courtrai ».
Bâti à l'initiative de Philippe le Bel à partir de la fin du XIIIe s., cet ouvrage militaire, destiné à protéger l'accès à la ville par le nord, s'est imposé comme une véritable citadelle répondant alors aux canons architecturaux et exigences militaires de l'époque et de la région.
Cette notice revient sur les résultats de l'étude du bâti qui a notamment permis de documenter l'évolution de la courtine, depuis sa construction jusqu'à son démantelement à partir de 1577.
> Liens vers le sommaire détaillé de la publication du Bulletin monumental : https://www.sf-archeologie.net/BM-179-2-2021.html
Parution du rapport de fouille de Toufflers
« Rue des Déportés », sous la direction de Thibault Legrand. Composé de deux volumes, le premier dédié à une présentation raisonnée des vestiges et leur analyse, le second aux études spécialisées et inventaires techniques, ce rapport restitue de manière inédite toutes les données scientifiques de terrain et de post-fouille relatives à l'occupation antique et à la nécropole mérovingienne mises au jour sur le site.
Le rapport est consultable à la DRAC-Service Régional de l'Archéologie des Hauts-de-France.
Parution du rapport d'opération d'archéologie préventive de Wimille (62) « ZAC d’Auvringhen », sous la direction de Sylvain Boueilh et Bertrand Perrier. Situé en territoire Morin, à 3 km au nord du port antique de Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer), sur un promontoire qui domine la Manche, le site a notamment révélé une succession d'occupations rurales de l'âge du Fer à l'époque gallo-romaine. Tournées vers l'agriculture et l'élevage, elles se caractérisent par une organisation spatiale structurée au sein d'enclos fossoyés. La présence d'une pierre de mouillage en calcaire, destinée à une petite embarcation, renvoie quant à elle à une activité de pêche en bord de mer ou sur le fleuve côtier Le Wimereux situé à proximité.
Le rapport est consultable à la DRAC Hauts-de-France - Service Régional de l'Archéologie !
Les fouilles entreprises en 2008 sur le site de Marcq-en-Baroeul « Le Cheval Blanc », préalablement au projet d'aménagement du siège international Domyos, ont permis la mise au jour d'un petit campement temporaire de l'armée française durant le conflit franco-autrichien de 1792-1794. Installé au milieu des champs à proximité d'une voie stratégique, la Rue des Peupliers, il se compose d'un alignement ordonné d'abris individuels (cabanes, tentes), construits en matériaux périssables, équipés de foyers. Outres les vestiges liés à l'uniforme, à l'armement et aux loisirs, des restes alimentaires (ossements, graines, fruits) y ont été découverts. L'étude de ces derniers, corrélée aux documents d'archives (ordonnances, textes réglementaires, procès-verbaux), constitue une source d'information inestimable sur les pratiques alimentaires (stockage, préparation, cuisson et consommation) et les modes d'approvisionnements (ravitaillements officiels, cueillettes, maraudes, réquisitions, pillages) au sein de ce campement où stationnèrent des soldats de la 14e demi-brigade de bataille des troupes à pied de Forez.
Cet article est écrit avec la collaboration de Tarek Oueslati (archéozoologue, Laboratoire de BioArchéologie animale de l'Universite de Lille HALMA, UMR8164, CNRS), Sabrina Save (carpologue, LaboratoireAméli) et Alys Vaughan-Williams (anthracologue).
À découvrir, dans la collection « Archéologie des Hauts-de-France » éditée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles des Hauts-de-France, une nouvelle plaquette intitulée
« Toufflers, une nécropole mérovingienne entre Lille et Tournai », co-conçue par Archéopole et le Service Régional de l'Archéologie (Secteur de Lille).
Destinée au grand public, celle-ci présente de manière pédagogique les découvertes réalisées par une équipe d'Archéopole sur le site archéologique de Toufflers « Rue des déportés » où une nécropole mérovingienne, installée en bordure d'un ruisseau, a été mise au jour. Composée de 71 tombes à inhumation, cette dernière a livré, en dépit de la mauvaise conservation des restes humains, un riche mobilier funéraire et des traces diversifiées de contenants et d'aménagements en bois permettant de distinguer une évolution chronologique et topographique de la nécropole entre le milieu du Ve s. et le début du VIIIe s.
Cette plaquette a été élaborée par Thibault Legrand, Laurent Gubellini et Sandrine Fiévet en collaboration avec Karine Delfolie, Philippe Hannois et Nicolas Mélard de la DRAC des Hauts-de-France-Service Régional de l’Archéologie.
> Lien vers le site du ministère de la Culture : https://www.culture.gouv.fr/fr/Regions/DRAC-Hauts-de-France/Ressources-documentaires/Valorisation/31e-numero-de-la-collection-Archeologie-des-Hauts-de-France
Parution du rapport de fouille de Seclin « 29 Route de Lille », sous la direction de Jérôme Marian, avec la collaboration d'Antea Archéologie. Composé d'un unique volume rassemblant l'ensemble de la documentation administrative, scientifique et technique de l'opération, ce rapport restitue de manière exhaustive les résultats des différentes recherches archéologiques qui ont permis d'identifier plusieurs phases d'occupations sur le site. En particulier, une carrière d'extraction de craie à ciel ouvert, abandonnée durant le Haut-Empire, ainsi qu'un réseau complexe de tranchées, aménagé durant la Première Guerre mondiale, reliant les forts de Seclin et de Noyelles-les-Seclin.
Le rapport est consultable à la DRAC-Service Régional de l'Archéologie des Hauts-de-France.
À découvrir, dans le Bulletin monumental de la Société française d'archéologie (tome 179-2, année 2021), la notice de Delphine Cense et de Florent Tourneau intitulée
« Lille. Portion de la courtine occidentale du château de Courtrai ».
La construction, en 2017, d'un nouvel immeuble d'habitation portée par la société Foncière SVH au cœur de la vieille ville de Lille, au 14 avenue du peuple Belge, a permis à une équipe d'Archéopole d'explorer une portion de la courtine occidentale et d'une tour de flanquement du château dit « de Courtrai ». Bâti à l'initiative de Philippe le Bel à partir de la fin du XIIIe s., cet ouvrage militaire, destiné à protéger l'accès à la ville par le nord, s'est imposé comme une véritable citadelle répondant alors aux canons architecturaux et exigences militaires de l'époque et de la région.
Cette notice revient sur les résultats de l'étude du bâti qui a notamment permis de documenter l'évolution de la courtine, depuis sa construction jusqu'à son démantelement à partir de 1577.
> Liens vers le sommaire détaillé de la publication du Bulletin monumental : https://www.sf-archeologie.net/BM-179-2-2021.html
Parution du rapport de fouille de Toufflers
« Rue des Déportés », sous la direction de Thibault Legrand. Composé de deux volumes, le premier dédié à une présentation raisonnée des vestiges et leur analyse, le second aux études spécialisées et inventaires techniques, ce rapport restitue de manière inédite toutes les données scientifiques de terrain et de post-fouille relatives à l'occupation antique et à la nécropole mérovingienne mises au jour sur le site.
Le rapport est consultable à la DRAC-Service Régional de l'Archéologie des Hauts-de-France.
Parution du rapport d'opération d'archéologie préventive de Wimille (62) « ZAC d’Auvringhen », sous la direction de Sylvain Boueilh et Bertrand Perrier. Situé en territoire Morin, à 3 km au nord du port antique de Gesoriacum (Boulogne-sur-Mer), sur un promontoire qui domine la Manche, le site a notamment révélé une succession d'occupations rurales de l'âge du Fer à l'époque gallo-romaine. Tournées vers l'agriculture et l'élevage, elles se caractérisent par une organisation spatiale structurée au sein d'enclos fossoyés. La présence d'une pierre de mouillage en calcaire, destinée à une petite embarcation, renvoie quant à elle à une activité de pêche en bord de mer ou sur le fleuve côtier Le Wimereux situé à proximité.
Le rapport est consultable à la DRAC Hauts-de-France - Service Régional de l'Archéologie !
Les fouilles entreprises en 2008 sur le site de Marcq-en-Baroeul Le Cheval Blanc, préalablement au projet d'aménagement du siège international Domyos, ont permis la mise au jour d'un petit campement temporaire de l'armée française durant le conflit franco-autrichien de 1792-1794. Installé au milieu des champs à proximité d'une voie stratégique, la Rue des Peupliers, il se compose d'un alignement ordonné d'abris individuels (cabanes, tentes), construits en matériaux périssables, équipés de foyers. Outres les vestiges liés à l'uniforme, à l'armement et aux loisirs, des restes alimentaires (ossements, graines, fruits) y ont été découverts. L'étude de ces derniers, corrélée aux documents d'archives (ordonnances, textes réglementaires, procès-verbaux), constitue une source d'information inestimable sur les pratiques alimentaires (stockage, préparation, cuisson et consommation) et les modes d'approvisionnements (ravitaillements officiels, cueillettes, maraudes, réquisitions, pillages) au sein de ce campement où stationnèrent des soldats de la 14e demi-brigade de bataille des troupes à pied de Forez.
Cet article est écrit avec la collaboration de Tarek Oueslati (archéozoologue, Laboratoire de BioArchéologie animale de l'Universite de Lille HALMA, UMR8164, CNRS), Sabrina Save (carpologue, LaboratoireAméli) et Alys Vaughan-Williams (anthracologue).
À découvrir, dans la collection « Archéologie des Hauts-de-France » éditée par la Direction Régionale des Affaires Culturelles des Hauts-de-France, une nouvelle plaquette intitulée « Toufflers, une nécropole mérovingienne entre Lille et Tournai », co-conçue par Archéopole et le Service Régional de l'Archéologie (Secteur de Lille).
Destinée au grand public, celle-ci présente de manière pédagogique les découvertes réalisées par une équipe d'Archéopole sur le site archéologique de Toufflers « Rue des déportés » où une nécropole mérovingienne, installée en bordure d'un ruisseau, a été mise au jour. Composée de 71 tombes à inhumation, cette dernière a livré, en dépit de la mauvaise conservation des restes humains, un riche mobilier funéraire et des traces diversifiées de contenants et d'aménagements en bois permettant de distinguer une évolution chronologique et topographique de la nécropole entre le milieu du Ve s. et le début du VIIIe s.
Cette plaquette a été élaborée par Thibault Legrand, Laurent Gubellini et Sandrine Fiévet en collaboration avec Karine Delfolie, Philippe Hannois et Nicolas Mélard de la DRAC des Hauts-de-France-Service Régional de l’Archéologie.
> Lien vers le site du ministère de la Culture : https://www.culture.gouv.fr/fr/Regions/DRAC-Hauts-de-France/Ressources-documentaires/Valorisation/31e-numero-de-la-collection-Archeologie-des-Hauts-de-France
Parution du rapport de fouille de Seclin « 29 Route de Lille », sous la direction de Jérôme Marian, avec la collaboration d'Antea Archéologie. Composé d'un unique volume rassemblant l'ensemble de la documentation administrative, scientifique et technique de l'opération, ce rapport restitue de manière exhaustive les résultats des différentes recherches archéologiques qui ont permis d'identifier plusieurs phases d'occupations sur le site. En particulier, une carrière d'extraction de craie à ciel ouvert, abandonnée durant le Haut-Empire, ainsi qu'un réseau complexe de tranchées, aménagé durant la Première Guerre mondiale, reliant les forts de Seclin et de Noyelles-les-Seclin.
Le rapport est consultable à la DRAC-Service Régional de l'Archéologie des Hauts-de-France.
À découvrir, dans le Bulletin monumental de la Société française d'archéologie (tome 179-2, année 2021), la notice de Delphine Cense et de Florent Tourneau intitulée « Lille. Portion de la courtine occidentale du château de Courtrai ».
La construction, en 2017, d'un nouvel immeuble d'habitation portée par la société Foncière SVH au cœur de la vieille ville de Lille, au 14 avenue du peuple Belge, a permis à une équipe d'Archéopole d'explorer une portion de la courtine occidentale et d'une tour de flanquement du château dit « de Courtrai ». Bâti à l'initiative de Philippe le Bel à partir de la fin du XIIIe s., cet ouvrage militaire, destiné à protéger l'accès à la ville par le nord, s'est imposé comme une véritable citadelle répondant alors aux canons architecturaux et exigences militaires de l'époque et de la région.
Cette notice revient sur les résultats de l'étude du bâti qui a notamment permis de documenter l'évolution de la courtine, depuis sa construction jusqu'à son démantelement à partir de 1577.
> Lien vers les publications du Bulletin monumental : https://www.sfa-monuments.fr/bulletin-monumental
Parution du rapport de fouille de Toufflers « Rue des Déportés », sous la direction de Thibault Legrand. Composé de deux volumes, le premier dédié à une présentation raisonnée des vestiges et leur analyse, le second aux études spécialisées et inventaires techniques, ce rapport restitue de manière inédite toutes les données scientifiques de terrain et de post-fouille relatives à l'occupation antique et à la nécropole mérovingienne mises au jour sur le site.
Le rapport est consultable à la DRAC-Service Régional de l'Archéologie des Hauts-de-France.